27 11 2017 photo Site climat

Photo OUEST-FRANCE/DAVID ADEMAS Hillion (Côtes-d’Armor). Les conditions climatiques et la pollution des cours d’eau par l’agriculture intensive ont favorisé l’apparition précoce des algues vertes.

 

 

France – Lundi 27/11/2017 – Le Climat change et Nous ?

 

Le vote du budget 2018 de l’Agence de l’eau Loire-Bretagne qui était prévu lors de la séance du conseil d’administration du 9 novembre dont la présidente était Mauricette Steinfelder, a fait l’objet de fortes discussions. Les élus du conseil d’administration de l’agence de l’eau représentant les collectivités locales et les usagers se sont dits très alarmés par l’augmentation des prélèvements de l’Etat sur l’ensemble des 6 agences de l’eau, ce qui entraîne pour l’agence de l’eau Loire-Bretagne une diminution des ressources d’environ 50 M€.

 

 

Avec des ressources en nette diminution, les administrateurs de l’agence de l’eau doivent faire des choix draconiens pour définir les aides financières du futur 11ème programme 2019-2024 en préparation. 

 

Ce sera le premier dossier à traiter le 7 décembre 2017 – En effet,

Report au 7/12/2017

Marie-Hélène Aubert a été nommée présidente du CA de l’Agence le 13/11/2017.

 

En conséquence, et au regard du manque de visibilité définitive de la loi de finances pour 2018, le conseil d’administration a voté le report du vote du budget 2018 de l’agence au 7 décembre 2017, afin « de prendre le temps d’alerter les pouvoirs publics et le Gouvernement de la situation alarmante des agences de l’eau et des répercussions financières sur les aides de l’agence, notamment en direction des collectivités locales ».

 

 

Des aides financières accordées pour 65,5 M€

 

Le conseil d’administration s’est cependant prononcé favorablement pour financer de nombreux projets et 12 contrats territoriaux à hauteur de 65,5 M€, dont 8 contrats dans le cadre du « Plan algues vertes 2 » en Bretagne.

 

 

Quelques exemples d’opérations :

 

Le littoral breton aidé par l’agence de l’eau

. Le Plan gouvernemental de lutte contre les algues vertes a été engagé en 2010 pour 5 ans en réponse à une situation devenue critique sur le littoral breton. Il a été décidé d’élaborer un nouveau plan régional 2017-2021 appelé « plan algues vertes 2». L’agence de l’eau soutiendra ce plan pour des programmes d’actions préventives agricoles, au travers 8 contrats territoriaux* pour un montant total de 16 M€ pour 5 ans. Il s’agit des Baies de la Fresnay, de Saint-Brieuc, de la Lieue de Grève et de Lannion dans les Côtes d’Armor, des baies de Douarnenez, de la Forêt, de l’anse de l’Horn-Guillec et de Guisseny dans le Finistère.

 

Certains chercheurs se posent des questions sur les autres effets néfastes des algues vertes sur les êtres vivants. Selon le professeur Frédéric Jean, spécialisé en écologie marine à l'université de Brest, interrogé par «le Télégramme» dernièrement, les échouages massifs d'araignées de mer sur les côtes de Plérin (près de Saint-Brieuc) pourraient également être dus «aux algues vertes et à leur consommation importante d'oxygène dans l'eau»...

 

 

Pour une gestion intégrée des eaux pluviales d’Orléans Métropole

 

Le conseil d’administration a voté une aide financière à la Métropole d’Orléans pour une opération d’appui au développement de la gestion intégrée des eaux pluviales sur le territoire d’Orléans. La gestion intégrée dite «sans tuyau» permettrait à la Métropole d’Orléans d’atteindre les performances règlementaires en matière d’assainissement sans travaux importants sur les réseaux. Le projet de sensibilisation, de conseils, et de formation des acteurs du projet de gestion intégrée et la communication font l’objet de ce soutien financier de l’agence. Elle s’engagera à hauteur de 142 510 € soit 60 % du projet d’appui, dont le montant total est de 237 517 €.

 

 

 

Une opération de repeuplement de saumon en Loire

 

Une opération de repeuplement en saumon atlantique sur le bassin de la Loire se déroule du 1er novembre 2017 au 31 octobre 2018. L’objectif consiste à produire et à déverser, en plusieurs lieux du bassin de Loire, des juvéniles de saumon de la souche « Loire-Allier ». Cette opération sera financée dans le cadre du CPIER 2015-2020 qui prévoit un montant total de subventions de 1,05 M€ par l’agence de l’eau pour le repeuplement du saumon.

 

 

 

Un contrat territorial de gestion quantitative des eaux dans le bassin de la Sèvre-Niortaise

 

Sur ce bassin, l’activité agricole exerce des pressions importantes sur les milieux aquatiques, du fait à la fois des prélèvements d’eau pour l’irrigation et des pollutions diffuses d’origine agricole. Pour ce qui concerne la gestion quantitative, le contrat prévoit notamment de réaliser 15 retenues de substitution dans les Deux-Sèvres, 2 en Charente-Maritime et 2 dans la Vienne, pour un volume total de 8,6 millions de mètres cubes. La réalisation de ces retenues devra permettre, au plus tard en 2021, de diviser par deux le volume d’eau prélevé dans le milieu au printemps et en été.

 

En contrepartie des importants financements apportés, le conseil d’administration de l’agence de l’eau veillera particulièrement à ce que la réalisation des retenues s’accompagne d’actions ambitieuses en termes d’amélioration de la gestion de l’eau et de maîtrise des pollutions. Il demande par ailleurs, la mise en place d’un suivi annuel des assolements chez chacun des irrigants. L’objectif est de suivre finement les choix faits par les agriculteurs pour s’adapter à la construction des réserves de substitution. Un diagnostic d’exploitation accompagné d’un conseil pour chacun des irrigants alimenté par une réserve de substitution devra être réalisé. Cela doit contribuer à améliorer l’usage de l’eau d’irrigation et la qualité des eaux.

Ce projet doit servir l’intérêt général. Aussi l’accès à l’eau devra-t-il être suffisamment ouvert à de nouveaux irrigants. Une attention particulière devra porter sur les demandes émanant de jeunes agriculteurs en cours d’installation, d’exploitations d’élevage, d’exploitations utilisant peu d’intrants et d’autres activités capables de créer sur le territoire une forte valeur ajoutée alors que la ressource en eau est limitée.


Sur un montant prévisionnel des opérations qui s’élève à 40 646 904 €, le montant prévisionnel des concours financiers de l’agence de l’eau s’élèverait à  28 354 904 € sous forme de subvention.

 

Source : Agence de l’eau 10 novembre 2017

 

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11 Avril 2017 - Note du Collectif d’experts «Energie et développement durable» animé par Jacques Roger-Machart - Fondation Jean-Jaurès.

A quelques jours du 1er Tour des élections présidentielles, le Collectif d'experts publie sur le site de la Fondation Jean-Jaurès une note que vous pouvez télécharger. 

Sur le plan énergétique, les stratégies des États membres, notamment entre la France et l’Allemagne, sont parfois divergentes. En particulier, les Allemands donnent la priorité aux énergies renouvelables (avec une implantation de plus en plus importante d’énergies renouvelables en mer) pour compenser la sortie du nucléaire sans réduire l’utilisation du charbon, non seulement pour produire leur électricité, mais également en exporter vers les États voisins.

(De leur côté les britanniques accentuent le développement des énergies renouvelables en mer - éolien posé, flottant, hydrolien, marémoteur, mais pas pour les mêmes raisons)

Les stratégies énergétiques française et anglaise ont davantage de points communs.

Comme la France, le Royaume-Uni donne la priorité à la réduction des GES et accompagne EDF qui investit dans la centrale de Hinkley Point C. Toutefois, le Brexit reste à clarifier quant à son impact sur les projets (implication du Royaume-Uni dans les décisions de l’Europe de l’Energie, sortie de l’Euratom,...).

Sur le plan climatique, l’objectif doit être d’obtenir que soit donnée une vraie priorité à la mise en œuvre de l’Accord de Paris sur le climat. 

Le quotidien marocain Tel Quel publie aujourd'hui un article sur le manque de visibilité de la présidence de la COP22 pour préparer le sommet de Bonn qui se tiendra du 8 au 18 mai lors de la prochaine Climate Change Conference, la session de mi-parcours entre la COP22 et la COP23.

 Une centaine de side-events y sont d’ores et déjà officiellement annoncés par la CCNUCC

Avec la dissolution du Segma (Service d'État géré de manière autonome) COP22 et le changement de gouvernement, seuls les pôles rattachés à des entités autonomes semblent restés mobilisés. C’est le cas du pôle société civile, adossé au CNDH, qui dépêchera six personnes sur place dont son président Driss El Yazami, et espère pouvoir monter quatre side-events pour l’évènement de Bonn. C’est également le cas du pôle scientifique adossé au Conseil économique social et environnemental (CESE) qui concentre ses efforts sur un évènement de la Banque mondiale pour la finance climatique et l’implémentation des NDCs (contributions nationales déterminées, NDLR) en mai.

Au-delà des side-events, ce sont les négociations climatiques qui se poursuivent entre deux COP. En novembre 2016 à l’issue de la conférence de Marrakech, Nizar Baraka, président du CESE et du pôle scientifique de la COP22, confiait d’ailleurs à TelQuel: "Au rang des choses que nous n’avons pas pu obtenir, il y a la trajectoire précise, année par année, concernant le financement. Un autre point, c’est celui de l’agriculture. C’est un des axes fondamentaux sur lequel le Maroc a beaucoup travaillé, en lançant l’initiative Triple A pour l’adaptation de l’agriculture africaine. Nous avions besoin que la négociation avance sur l’agriculture, mais le temps était trop court pour parvenir à une convergence de points de vue". Aziz Mekouar, le négociateur en chef de la COP22, sera lbien présent à Bonn. Mais rien n'est simple actuellement. Hakima El Haité, la championne du climat – la CNUCC se demande si elle l’est encore – et n'a plus de mandat pour mener sa mission depuis qu’elle a quitté le ministère délégué à l’Environnement. Pour Salaheddine Mezouar un problème se pose aussi. En théorie, la présidence d’une COP n’est pas attachée à la fonction de ministre des Affaires étrangères, mais bien à une personnalité. Aussi, selon nos sources, il n’est pas prévu que Nasser Bourita, nouveau ministre des Affaires étrangères, hérite de la présidence de la COP. Mais Salaheddine Mezouar le restera-t-il pour autant ? ... Une réflexion est en cours pour clarifier la situation et donner une forme à cette entité", révèle une des sources de Tel Quel. L’issue de cette "réflexion" pourrait prendre la forme d’un décret, qui nommerait par exemple Salaheddine Mezouar à un poste de Haut-commissaire à l’Environnement du Maroc". 

http://telquel.ma/2017/04/13/apres-cop22-presidence-marocaine-en-desarroi-total_1543303

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Ségolène Royal,

Présidente de la COP21

Marrakech, le vendredi 11 novembre 2016

Partie 1 : Signature d’un accord entre sept institutions françaises

L’eau, première victime du Changement climatique, mais l’eau, porteuse de nombreuses solutions.

Importance de la science et de la connaissance dans le domaine de la gestion de l’eau :

Dans le cas des pays partageant un même bassin hydrologique, il est nécessaire de partager les connaissances et données des cours d’eau pour mieux utiliser les ressources communes en particulier dans un contexte de changements climatiques.

Permettre un meilleur partage des ressources pour :

- améliorer l’accès des populations à une eau saine et potable, non vecteur de maladies,

- réduire l’impact des catastrophes naturelles liées au changement climatique,

- Permettre le développement d’une agriculture durable.

La situation en Afrique :

En Afrique, la situation de l’acquisition des données est globalement la même que celle qui existait il y a plus d’un siècle

En effet, depuis 30 ans, on note un fort déclin des bases de données hydrométriques dans le monde et en particulier en Afrique.

Acquérir des données :

L’utilisation des données spatiales et plus précisément l’altimétrie spatiale pourraient inverser cette tendance. Pour la première fois, avec une couverture globale, les données hydrométriques des grands fleuves, lacs et rivières, et des niveaux des océans vont être acquises, à horizon 2020, dans le cadre du programme satellitaire SWOT (Surface Water and Ocean Topography). Il s’agit d’un projet financé entre autres par le Programme d’Investissements d’Avenir.

Le Bassin du Congo, un programme pilote :

La Commission Internationale du bassin Congo-Oubangui-Sangha (CICOS), avec des financements de l’AFD, du Ministère de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer et du FFEM (Fonds Français pour l'Environnement Mondial) a mis en place un programme pilote utilisant les données spatiales pour approfondir les grandes orientations stratégiques de ce grand bassin transfrontalier.

Le fleuve Congo est au cœur des préoccupations planétaires sur le changement climatique et la biodiversité.

Les enjeux sont exceptionnels : 204 millions d'hectares de forêts tropicales humides (puits de carbone), 60 % de la biodiversité africaine, 25.000 km de voies navigables, 100 GW de potentiel hydroélectrique.

Il existe à ce jour très peu de données sur son débit actuel et son évolution. L’anticipation des effets du changement climatique passe en particulier par une meilleure connaissance des situations actuelle et future, les outils de ce suivi en constituant la base.

 

J’ai réuni aujourd’hui sept institutions françaises, AFD, CNES, OIEau, CNR, IRD, Irstea, BRLI, qui ont signé un accord de groupe. Elles s’allient pour travailler sur de nouvelles approches de suivi des ressources en eau en intégrant les données spatiales. L’accord permet de répondre aux besoins des acteurs du Sud en mobilisant une expertise française reconnue au niveau mondial et s’inscrit dans l’amélioration de la connaissance des effets du changement climatique.


La mise en œuvre de l’Expertise française reconnue au niveau mondial dans ce domaine de l’eau et du spatial, permettra de répondre aux enjeux du changement climatique, et de développer les technologies avec des retombées économiques pour nos acteurs.

 

Partie 2 Side Event : « Coopération pour une Gestion Intégrée des Ressources en Eau, au Service de l’adaptation au changement climatique »

Le niveau des Bassins versants est le cadre idéal pour mettre en œuvre des politiques d’adaptation au changement climatique et programmer les investissements nécessaires.

C’est la raison pour laquelle j’ai demandé aux Directeurs des Agences de l’Eau Françaises de renforcer leur coopération institutionnelle avec les grands bassins africains.

L’évènement qui va suivre va permettre d’illustrer cette coopération, et en particulier les échanges entre organismes de bassins en matière de connaissances.

Sachez que j’agis avec de nombreux gouvernements pour faire en sorte que le sujet de la connaissance soit pris en compte dans toute élaboration de politiques d’adaptation, et dans les stratégies des grands bailleurs de fonds internationaux.

Des modalités de financements adaptés doivent être définies, fondées sur des subventions ou des dons en ce qui concerne les pays les plus vulnérables.

 

Mohammed VI Abdelilah Benkirane leclimatchangeetnous.net

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Leclmatchangeetnous.net. Jeudi 16/03/2017 – Mohammed VI a décidé d’écarter Abdel-Ilah Benkiran, chef du gouvernement depuis le 29 novembre 2011. Il sera remplacé par une autre personnalité du PJD pour dépasser le blocage. Le futur chef du gouvernement sera reçu par le roi incessamment Le communiqué du cabinet royal a été diffusé mercredi 15 mars 2017 au soir.

Abdel-Ilah Benkiran est universitaire, entrepreneur et homme politique marocain, membre du Parti de la justice et du développement.

 

"Au terme de la tournée qui a conduit le souverain dans plusieurs pays africains frères, (...) le roi a pris connaissance que les consultations menées par le chef du gouvernement désigné, pendant plus de cinq mois, n’ont pas abouti jusqu’à ce jour à la formation de la majorité gouvernementale", explique le communiqué qui précise qu'à cela s'ajoute "l’absence de signaux qui augurent de sa prochaine formation".

 

En vertu de ses prérogatives constitutionnelles, "et partant du souci (...) de dépasser la situation d’immobilisme actuelle, Sa Majesté (...) a décidé de désigner une autre personnalité politique du Parti de la Justice et du développement en tant que nouveau chef du gouvernement".

 

Le communiqué précise que le souverain a choisi cette alternative, "parmi toutes les autres options que lui accordent la lettre et l’esprit de la Constitution", pour "consolider le choix démocratique et de préserver les acquis réalisés par notre pays dans ce domaine".

 

Le roi recevra, cette personnalité politique "dans le délai le plus proche" et la chargera de la constitution du prochain gouvernement, ajoute le communiqué du cabinet royal.

 

Le communiqué tient à rendre hommage à Benkirane pour son "haut sens de responsabilité et de patriotisme sincère"  démontrés tout au long de la période pendant laquelle il a assumé la présidence du gouvernement.

 

Point de repère

 

Photo - World leaders pose for a family photo at the UN Climate Change Conference 2016 (COP22) in Marrakech, Morocco November 15, 2016. REUTERS/Youssef Boudlal |

Le Maroc préside la COP22 jusqu'à la fin novembre 2017 qui s'est achevée le 18 novembre 2016 à Marrakech, après douze jours de négociations.

De manière générale, les pays ont fait preuve d'unité face à l'urgence de mettre en oeuvre l'Accord de Paris sur le climat. Adopté en décembre 2015 et entré en vigueur le 4 novembre, ce texte vise à limiter "bien en dessous" de 2°C le réchauffement climatique.

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Marrakech – Lundi 14/11/2016 : leclimatchangeetnous.net. Les pays signataires de « Because the Ocean » poursuivent leur mobilisation. Après avoir signé la declaration pour une meilleure prise en compte de l’Océan dans les négociations climatiques à la veille de l’ouverture de la COP21 à Paris, les 23 pays signataires de la déclaration “Because the Ocean” annonceront des engagements supplémentaires pour renforcer la place de l’océan dans la mise en oeuvre de l’accord de Paris.

 

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Marrakech – Samedi 12/11/2016 – Leclimatchangeetnous.net. La session inaugurale de la Journée de l’action climat mondiale consacrée à l’Océan du 11 novembre, s’est déroulée en présence de la Princesse Lalla Hasnaa du Royaume du Maroc et du Prince Albert II de Monaco. A cette occasion Ségolène Royal a rappelé les avancées de la COP21 : L’océan a été inscrit dans le préambule de l’accord de Paris ; pour la première fois dans une COP, un agenda de l’action sur l’océan y a été lancé.

Il a été soulingé les avancées enregistrées depuis avec le lancement d’un rapport spécial du GIECC sur l’océan, les discussions sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre du transport maritime international au sein de l’OMI (Organisation maritime internationale), avec le lancement de nouvelles initiatives portées par tous les acteurs.

Ségolène Royal a rappelé les objectifs de la France en matière d’aires marines protégées, de conservation des récifs coralliens et des mangroves.

La Présidente de la COP21 a confirmé :

. la publication du décret d’extension de la réserve naturelle nationale des terres australes françaises, en faisant la quatrième plus grande réserve marine au monde ;

Point de repère

Lors de l’inauguration du pavillon Tara « Océan et Climat », le 12 novembre 2015 à Paris, Ségolène Royal avait annoncé que « la France devrait bientôt dépasser son objectif de protection de 20% de ses mers et océans grâce au projet d’extension de la réserve naturelle nationale des Terres australes françaises. En octobre 2026, la France a créé, par décret interministériel (décret n°2006-1211 du 3 octobre 2006), la réserve naturelle nationale des Terres australes françaises composée des archipels de Crozet, Kerguelen, des îles Saint-Paul et Amsterdam situés dans le sud de l’Océan indien. Cette zone couvre actuellement une superficie totale de 22 700 km², dont environ 7 000 km² de domaine terrestre et 15 700 km² de domaine maritime, la partie marine classée étant jusqu’à présent limitée par le code de l’environnement à 12 milles nautiques des côtes.

. la création de l’aire marine protégée autour de l’atoll de Clipperton au Conseil national de la protection de la nature le 4 novembre ;

. le lancement d’un plan d’action dans le cadre de l’initiative internationale sur les récifs coralliens, que la France copréside avec Madagascar ;

. la préparation d’un projet porté par le Fonds pour l’Environnement mondial pour soutenir le projet sur le risque côtier en Afrique de l’Ouest aux cotés de la Banque mondiale et des pays de la région.

Par ailleurs, Ségolène Royal a insisté sur le rôle fondamental que devaient jouer chacun des acteurs pour protéger l’océan, les gouvernements bien sûr, mais aussi les acteurs de l’économie maritime, les collectivités, les scientifiques, les ONG et tous les citoyens.

Elle engage les gouvernements nationaux et locaux à se mobiliser aussi pour la réduction de la pollution plastique dans l’océan, en rejoignant la coalition sacs plastiques qu’elle a initiée, avec l’appui de Monaco et du Maroc.

Points de repère

. Le 11 novembre 2016 : le Forum Océan et Climat, organisé par la Plateforme Océan et Climat en collaboration avec la Commission Océanographique Intergouvernementale (COI) de l’UNESCO et le Forum Mondial des Océans a ouvert la journée thématique « Océan » dans la Zone Verte de la Société Civile.

La Plateforme Océan et Climat et ses partenaires sont présents du 7 au 18/11/2016 à la COP22 pour sensibiliser le grand public, les décideurs politiques, les acteurs socio-économiques et la communauté scientifique au rôle majeur de l’océan dans la lutte contre le réchauffement climatique ICI http://www.ocean-climate.org/?p=3281

. L’Université de Bretagne Occidentale -UBO- participe à cette mobilisation sans précédent. La délégation est composée des deux vice-présidents  Abdeslam Mamoune et Natalia Leclerc - Denis Bailly et Marianne Biron.

. Green Cross a, de son côté, organisé le 11 novembre dans le cadre de la Journée Océan un point sur la gestion harmonisée des activités littorales. ICI https://gallery.mailchimp.com/8aad94fb7d8644bdb1efa4756/files/Synthese_avancement_propositions_climat_ocean_20160608.05.pdf

La rédaction du Portail energiesdelamer.eu félicite Armel Le Cléac'h vainqueur du Vendée Globe 2016-2017. 

 

Des nouvelles de Stéphane Le Diraison :

 

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Le portail de veille internationale www.energiesdelamer.eu est partenaire média du concurrent Stéphane Le Diraison dont le 60 pieds « Compagnie du Lit / Ville de Boulogne-Billancourt » a été chargé le 19 janvier 2017 sur un cargo à Melbourne afin d’être rapatrié en France.

 

Il va effectuer un demi tour du monde à bord du MSC Shanghaï avant d’être déchargé au port du Havre début mars.

 

« Mon bateau est désormais en route pour un long périple, je le retrouverai avec hâte pour l’emmener en chantier : une fois déchargé au Havre, la quille partira en camion et il faudra remettre en place le gréement de fortune pour convoyage le bateau vers Lorient sans quille. L’aventure continue ! »


D’ici là Stéphane se mobilise à terre pour construire l’avenir et les futurs projets ; la saison commencera par la Transat Jacques Vabre en novembre prochain et Stéphane se fixe un programme sportif sur le circuit Imoca avec en ligne de mire le Vendée Globe 2020.

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Pour accueillir Stéphane, la communauté française et les voileux de Melbourne s’étaient donnés rendez-vous pour lui réserver un moment chaleureux et transformer ce moment imprévu en un instant inoubliable. http://www.stephanelediraison.com/video-revivez-lescorte-de-stephane-et-laccueil-au-ponton/

La télévision australienne était également sur le ponton pour diffuser son arrivée en images. Extrait du journal télévisé du 30 décembre :

 

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Leclimatchangeetnous.eu. Lundi 7/11/2017 - Le 4 novembre l’Accord de Paris est entré en vigueur. Convaincue que la recherche apportera des solutions face aux enjeux climatiques, 

Ségolène Royal, Présidente de la COP21, a visité les laboratoires de l'Institut Pierre-Simon Laplace (IPSL), sur le site de l’université Pierre et Marie Curie (UPMC), pour rappeler le rôle privilégié de la science dans l’accompagnement de la décision publique vers une société beaucoup plus sobre en carbone.

Au cours de la visite, les chercheurs, Hervé le Treut, Pierre Testor, Marion Lebrun, Jean-Louis Dufrenes, Eric Guyllardi, Catherine Jeandel ont présentés les outils et les applications de la recherche moderne en climatologie :

- Laboratoire LOCEAN sur l’étude du rôle de l'océan dans la lutte contre le changement climatique avec des sondes mobiles.

- Laboratoire de chimie permettant l'étude de la composition de l'océan, des glaciers et de l'air.

- Laboratoire de modélisation dont le projet NEMO utilisé dans le rapport du GIEC et qui fait le lien entre la recherche fondamentale et la recherche appliquée en relation avec des PME et des start up.

- Présentation des projets pilotes permettant une meilleure gestion du risque climatique, une adaptation aux enjeux du changement climatique.

La Présidente de la COP21 a salué le rôle déterminant qu’a joué la communauté scientifique pour l’Accord de Paris :

- pour faire prendre conscience au monde des enjeux climatiques ;

- pour trouver les solutions innovantes de mise en œuvre de l’Accord de Paris ;

- l’éducation au changement climatique et le partage de la connaissance pour entretenir la mobilisation. La ministre s’est engagée à soutenir la création d’une École doctorale fédérative sur les sciences du climat et la proposition de solutions.

La ministre a signé avec Jean Jouzel une convention de financement de l’initiative « Train du Climat » qui repartira sillonner la France en 2017 et 2018 pour sensibiliser à la lutte contre le changement climatique.

 

Marrakech, le 6 novembre 2016   

Ségolène Royal réunit le Bureau de la COP pour préparer la COP de l'action à Marrakech

Ségolène Royal, présidente de la CoP21, a réuni pendant deux heures le Bureau de la COP à la veille de l'ouverture de la COP22, en présence de M. Salaheddine Mezouar, ministre des Affaires étrangères du Maroc et futur président de la CoP22 et de Mme Patricia Espinosa, Secrétaire exécutive de la CCNUCC.

Le Bureau réunit les représentants de chacun des groupes régionaux des Nations Unies ainsi que les présidents des organes prévus par la CCNUCC, pour le conseil scientifique et technologique (SBSTA en anglais), pour la mise en application (SBI), ainsi que le Groupe de travail spécial de l'Accord de Paris (APA).

Cette réunion du Bureau a permis de passer en revue les préparatifs de la CoP22 qui se présente sous les meilleurs auspices. Ségolène Royal a rappelé que 100 Parties avaient ratifié l'Accord de Paris à ce jour, représentant près de 70% des émissions mondiales. Il fallait désormais se placer sous le triptyque de l'urgence, de la justice, et de l'efficacité climatiques. Marrakech va incarner cette attente forte en étant la COP de l'action.

 

Point de repère :

L'Université de Bretagne Occidentale (UBO) à la COP22 à Marrakech

Lors de la COP21, l'UBO avait soutenu le projet du Portail energiesdelamer.eu en mettant à notre disposition les moyens vidéos pour créer un studio permanent et recevoir les acteurs des énergies de la mer à la Galerie des solutions. 

Puisque nous évoquons de Jean Jouzel, c'est l'occasion de rappeler, qu'il avait ouvert les travaux à la fois d’EURASC et de SAFER SEAS dans le cadre d’une séance introductive commune aux deux évènements, le mardi 27 octobre 2015 et qu'à cette occasion il s'était vu remettre la médaille « Leonardo da Vinci » 2015 qui constitue la plus haute distinction de l’Académie Européennes des Sciences. 

L’IPSL est une fédération de 9 laboratoires en région parisienne, rassemblant plus de mille chercheurs, enseignants-chercheurs, techniciens, ingénieurs ou étudiants, travaillant sur les thématiques du climat et de l’environnement global de la planète.

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